Cep d'Oc

Cep d'Oc
Les vins du Languedoc

mardi 22 novembre 2011

Présentation de Château Lalis

Auteur : Fabien Lenoir http://vimeo.com/fabienlenoir

dimanche 5 juin 2011

Et pourquoi pas....

... quelques idées de grillades simples autant que savoureuses, qui assureront le régal de vos convives tout en vous laissant le temps de profiter de vos journées...

Avec l'arrivée des beaux jours, l'attrait des plaisirs partagés autour d'une table sympathique est toujours aussi présent... mais il y a tant de choses agréables à faire qu'on n'a pas forcément envie de consacrer trop de temps à la cuisine. Les grillades ou planchas constituent une très bonne base pour un petit repas simple ou un "apéritif dînatoire"... Voici deux recettes, l'une à base de volaille, l'autre de poisson, maintes fois testées et toujours aussi bien accueillies...

Grignotes de poulet :
Faites découper par votre boucher un poulet en petits morceaux : plus les morceaux sont petits (pour exemple, on prévoit selon grosseur 2 à trois morceaux dans le pilon, et 3 à 4 morceaux dans la cuisse), mieux ils s'imprègnent des saveurs de la marinade. Laissez les os dans les morceaux (à débiter au hachoir) : ils assurent à la fois saveur et préhension...
Pressez deux citrons (3 si le poulet est gros!), émincez 4 ou 5 gousses d'ail en fines lamelles, ajoutez une pincée de sel et un peu de poivre (ou piment, selon goût), sans oublier l'indispensable cuillerée à soupe d'huile d'olive : vous avez la base de cette marinade, qui supporte d'être agrémentée des épices de votre choix (herbes de Provence, par exemple).
Versez cette préparation sur les morceaux de poulet placés dans un saladier à couvercle (ou boîte de conservation non métallique) et laissez-la imprégner doucement la chair pendant plusieurs heures au réfrigérateur, en retournant le récipient de temps en temps pour que tous les morceaux soient enrobés de ces saveurs.
Les morceaux ensuite égouttés et grossièrement essuyés (au papier absorbant) seront grillés à la braise ou à la plancha, en les retournant en cours de cuisson (la cuisson est très rapide car le jus de citron y a déjà contribué). Ils seront servis très chauds accompagnés d'un vin rosé bien frais.
J'aime assez présenter les morceaux dans un grand plat (préalablement réchauffé). Chacun s'y sert directement à l'aide d'une fourchette à fondue, ou d'une pique en bois : convivialité garantie!

Maquereaux au piment :
Le maquereau, très riche en saveurs, et dont les graisses sont, en outre, précieuses pour la santé, se prête bien à cette préparation. Mais attention à la cuisson : elle doit être rapide pour préserver tout le moelleux de la chair...
Choisissez de beaux maquereaux "portion" (1 par personne) ; ôtez la tête, et débarrassez-les de l’arrête centrale en ouvrant le maquereau en deux, comme un livre articulé autour de l'arrête dorsale. Ce n'est pas très compliqué mais si vous craignez de ne pas y parvenir, demandez à votre poissonnier de le faire ou, à défaut, levez les deux filets séparément (ce n'est qu'une affaire de présentation, dans le fond...).
Posez dans un plat les maquereaux ouverts (ou les filets) côté "peau" en dessous, et entaillez la chair d'un léger quadrillage, à la pointe du couteau (comme vous le feriez pour la peau des magrets). Cette opération facilite l'imprégnation des épices et rend la cuisson plus rapide mais elle n'est pas indispensable si les maquereaux sont petits.
Prévoyez, par maquereau : une gousse d'ail hachée menu, une pincée de sel, quelques filaments (ou pincée, si vous l'utilisez en poudre) de piment d'Espélette (qui peut être remplacé par du piment de Cayenne pour les amateurs de sensations fortes...). Passez la chair des maquereaux avec un pinceau de cuisine imprégné d'huile d'olive (ou étalez du bout du doigt...) ; salez, éparpillez l'ail haché et le piment de façon régulière sur les filets. Couvrez d'un film alimentaire et laissez reposer une heure (ou deux) au réfrigérateur.
Cuisson rapide à la braise vive ou à la plancha préchauffée, côté peau (qui doit être saisie).
Dégustation avec un bon vin blanc, bien frais...

Rendez vous sur le site de CEP D'OC , spécialiste des vins du Languedoc Roussillon, pour trouver les produits rares, authentiques et de qualité, qui serviront d'écrin à vos repas et apéritifs d'été...




dimanche 1 mai 2011

Et pourquoi pas...

... succomber à la tentation de zézettes, croquantes à souhait? Ces petits biscuits dorés se grignotent avec gourmandise pour accompagner la "pause café", ou à tout moment de la journée. Ils sont faciles à réaliser (et si agréables à confectionner! mmmh... le pétrissage à pleines mains!...). Ils se conservent très bien dans une boîte en fer. A partir de leur recette de base, ils se prêtent à de nombreuses variantes, en fonction des goûts et de l'inspiration.

La base :
on prévoit des volumes identiques de sucre en poudre (parfumé au sucre vanillé), d'huile d'olive et de muscat, auxquels on mélange la farine (après y avoir incorporé de la levure chimique), sans oublier la traditionnelle pincée de sel. Le tout se travaille à la main (un vrai régal!) jusqu'à obtention d'une pâte homogène, qui ne colle pas aux doigts. On prélève alors de cette pâte des petites boules qui seront roulées entre les paumes pour obtenir des colombins pas trop épais (ils gonflent à la cuisson) et effilés en bout. C'est une technique basique en "pâte à modeler" : les enfants (de 7 à 77 ans, selon l'expression consacrée...) seront enchantés de mettre la main à la pâte!

Et peu de sucre en poudre dans une assiette plate : on y presse légèrement les "zézettes" sur un côté pour y faire adhérer le sucre. On les aligne ensuite sur une plaque à pâtisserie (prévoir un espace entre chaque biscuit), face sucrée sur le dessus , et on enfourne pour 15 à 20 minutes dans le four pré-chauffé à 170° (th 4 - 5).

Les quantités :
bien que les zézettes aient un irrésistible goût de "revenons-y", il est recommandé de commencer par une quantité raisonnable qui vous permettra, pour les fois suivantes, d'adapter recette et proportions. Un pot de yaourt fera l'affaire pour les volumes vin / huile / sucre ; la farine à prévoir est alors d'environ 250 grammes (et donc, une cuillerée à café de levure chimique, sauf si vous utilisez de la farine à pâtisserie avec levure pré-incorporée). Il s'agit d'un poids indicatif, variable en fonction de la farine utilisée (et du pot de yaourt choisi, cette mesure n'étant pas un étalonnage universel!) : c'est la consistance de la pâte qui vous guidera. Sur la fin du pétrissage, introduisez la farine petit à petit : dès que la pâte commence à se détacher des doigts, quelques tours de mains suffisent pour confectionner une boule de bonne consistance.

La recette originale :
- on utilise de l'huile d'olive : n'ayez crainte, la saveur est subtile après cuisson. Elle marque l'identité méridionale de la zézette... Si vous craignez d'employer l'huile d'olive pure, vous pouvez la couper (par moitié, par exemple) d'une huile plus neutre (colza ou arachide).
- le vin traditionnellement utilisé est le muscat. On peut toutefois le remplacer par du vin rosé et y ajouter un trait d'eau de fleur d'oranger.

Dans une variante importée par les "pieds-noirs", on retrouve une recette similaire, confectionnée à base de vin blanc et d'huile d'arachide, parfumée d'une cuillerée d'anisette et de grains d'anis verts. Les rondins de pâtes sont enroulés sur eux-mêmes en forme de "O" (façon merlan qui se mord la queue) ; ils ne sont pas sucrés en surface. Il ne s'agit plus alors de "zézettes", mais de "rollicos", d'une texture semblable mais aux saveurs un peu différentes.
Libre cours, donc, à votre inspiration personnelle ...

Que votre choix se porte sur le muscat, le vin rosé ou le vin blanc pour réaliser ces zézettes et autres "croquandises" apparentées , vous trouverez sans difficulté de quoi varier les plaisirs et libérer votre créativité culinaire sur le site de CEP D'OC qui propose d'excellents vins doux naturels, et vient d'enrichir sa gamme avec des rosés et des blancs du dernier cru...

Le mois prochain, sur le blog de "CEP D'OC", des recettes qui fleureront bon l'été tout proche, à déguster avec les vins blancs et rosés de la nouvelle collections de perles locales, indispensables aux menus des beaux jours qui commencent à s'affirmer : prévoyez votre "cave"...

A bientôt?


vendredi 1 avril 2011

Et pourquoi pas...

Et pourquoi pas... une poule au pot?
Si vous pouvez vous procurer une vraie poule (bien dodue et bien ferme, pas du style à se retrouver "en kit" en fin de cuisson...), je vous propose cette préparation peu compliquée à réaliser (proche du "pot au feu"), et succulente.


Pour 6 à 8 personnes (en fonction de la poule), il vous faut prévoir : une dizaine de carottes, un céleri rave, 3 navets, 3 ou quatre poireaux, une branche de céleri, 2 échalotes et 2 grains d’ail, 300 grammes de farce (mélange veau / porc), 30 grammes de pain rassis (à faire tremper dans du lait), 3 C à S d'armagnac (ou cognac), 2 œufs, 20 g de beurre, 2 C à S de farine, 1 C à S de crème fraîche, 450 grammes de riz à grain long, sel, poivre, thym, laurier, noix muscade et/ou « quatre épices ».


Faites tremper le pain rassis dans un peu de lait. Mélangez la viande de farce avec un jaune d’œuf et le pain trempé, puis pressé et émietté. Ajoutez l’ail et l’échalote, ainsi que les abats de la poule (foie, cœur, rognons, gésiers) le tout grossièrement haché (au couteau de préférence). Assaisonnez : sel, poivre, armagnac, une pincée de muscade râpée et autant de « 4 épices ». Malaxez soigneusement et farcissez la poule avant de la recoudre avec de la ficelle à rôti pour que la farce ne s'échappe pas en cours de cuisson.

Mettez la poule dans un grand faitout et couvrez-la d’eau froide. Salez et poivrez le bouillon ; ajoutez thym et laurier. La cuisson se démarre à feu doux, jusqu’à ébullition ; on réduit ensuite le feu pour cuire à couvert (1h ½ à peu près : le temps de cuisson dépend de la vie antérieure de la poule!). Laissez refroidir à température ambiante, puis au frigo pendant une nuit pour pouvoir dégraisser. Le lendemain, débarrassez le bouillon de la graisse figée ; retirez la poule et mettez-la dans un plat à four, après avoir piqué sa peau sur toute la surface, notamment les parties les plus grasses. Mettez au four à 150° pendant 1 bonne heure (objectif : fondre la graisse).

Nettoyez les légumes ; le céleri rave, découpé en morceaux, doit être préalablement blanchi (mis en casserole à l'eau froide, et jusqu'à ébullition). Liez en fagot les poireaux et la branche de céleri, découpez en tronçons carottes et navets : ils cuiront (avec le céleri rave blanchi) dans le bouillon de poule pendant une heure. Vérifiez (et rectifiez, au besoin) l’assaisonnement. Sortez la poule du four et la remettez-la dans le bouillon avec les légumes pendant un bon quart d’heure à feu très doux.

Pendant ce temps préparez le riz (cuisson pilaf ; mouillage au bouillon de cuisson) et la sauce blanche (beurre et farine, mouillage au jus de cuisson bouillant). Battez jaune d’œuf et crème fraîche et incorporez-y délicatement un peu de sauce chaude avant de reverser ce mélange dans la sauce blanche hors du feu : la sauce ne doit plus cuire après liaison à l’œuf. Découpez la poule et tranchez la farce ; servez bien chaud, accompagné des légumes et du riz, et nappé de sauce blanche...


A déguster avec un vin rouge rond et fruité qui valorisera les épices douces de la farce et de la sauce : vous en trouverez un large choix sur le site de CEP D'OC, spécialiste des vins rares du Languedoc et du Roussillon.


A bientôt?



mardi 1 mars 2011

Et pourquoi pas?

Le fricot d'escobilhes

Bien que le soleil tente quelques offensives pour terrasser l'hiver, les températures encore "frescounettes" s'accommodent allégrement de savoureux mitonnages... Une poignée de cèpes secs, des carottes, des pommes de terre, du céleri et quelques olives feront avec quelques bas morceaux de viandes blanches, un "fricot d'escobilhes" dont vous me direz des nouvelles...

Avant toute autre chose, sachez qu'il convient de prononcer "escoubilles" car ce terme est emprunté à l'occitan "escobilhas" (qui évoque ce que l'on jette). De fait, dans un contexte où l'on veillait au gaspillage, si l'on avait préparé une volaille, on en conservait les morceaux "les moins présentables" tels qu'ailerons, cou, abats. Ces bas morceaux joliment accommodés faisaient ensuite un savoureux ragoût... Vous aurez compris que la recette du "fricot d'escobilhes" est très modulable : je vous en donne la base, avec laquelle vous jouerez au gré de vos goûts, de votre imagination, ... et des escobilhes disponibles!

Pour les viandes, vous choisirez des viandes blanches : du porc (échine, plats de côtes... Ne désossez pas : les viandes "à l'os" sont toujours plus riches en saveurs...), du veau (tendron, ou morceaux pour blanquette) et/ou quelques bas morceaux de volailles tels que des ailerons, si vous aimez "rosiguer" (se dit "rousiguer" : emprunt au verbe occitan "rosegar" qui signifie ronger...), de la saucisse fraîche et un ou deux foies de poulets.

Pour les légumes : même proportion de carottes et de cœurs de céleri en branches (les branches les plus tendres et blanches), et un peu plus de pommes de terres (exemple : 500g de carottes et 500g de céleri pour 750 g de pommes de terre, voire 1 kg si vous êtes amateur de "consistance"...).

La petite touche de saveurs : un bel oignon, olives vertes et noires, champignons (cèpes) secs, sel, poivre et l'indispensable pincée de thym en signature méridionale.

Les proportions sont variables et ajustables en fonction des goûts et du marché de saison. Comptez par personne (à titre indicatif) : environ 50 à 75 grammes de viandes (toutes cumulées, sans compter les foies, qui vont "fondre" dans le jus de cuisson) , 150 à 200 grammes de légumes (tous cumulés, également), 4 ou 5 olives vertes et autant de noires (vous pouvez privilégier l'une ou l'autre, selon vos goûts, en réajustant les quantités), et les champignons secs (5 grammes environ suffisent par personne, s'ils sont bien parfumés). Précision : les poids des légumes sont à considérer comme "poids nets" (c'est à dire, après épluchage).

La préparation est des plus simples : pendant que les champignons secs trempent dans un peu d'eau tiède, l'oignon émincé en lamelles est mis à revenir dans une cocotte au fond légèrement huilé (huile d'olive, bien entendu!). Lorsqu'il est bien doré (feu moyen : un feu trop vif le brûlerait avant qu'il ne soit cuit), vous ajoutez les viandes en morceaux, en commençant par les plus grasses (saucisse découpée en tronçons et 3 à 4 cm, puis porc, et enfin volaille et/ou veau). Attendez que chaque viande ait un peu doré avant de mettre la suivante : ce sont les sucs de cuisson accrochés au fond de la cocotte qui vont donner à cette préparation toute sa saveur. En revanche, une fois les viandes bien "roussies", vous pouvez, en les retenant avec une écumoire, jeter l'excédent de graisse devenue inutile après la phase du rissolage ...

Si vous utilisez des légumes frais (c'est, bien sûr préférable, mais il faut avoir un peu de temps...), ils seront soigneusement épluchés et lavés. Les carottes seront détaillées en "bâtonnets" (c'est juste pour faire joli ; en rondelles, cela fait l'affaire. Dans ce cas, ne faites pas des rondelles trop minces : 1/2 cm au moins), les branches de céleri débarrassées de leurs "fils" (l'épluchage extérieur de la branche se fait sans problème avec un "économe") et découpées, comme les carottes, en bâtonnets pas trop étroits (à défaut, en tronçons) . On mettra dans la cocotte tout d'abord les carottes et le céleri : bien mélanger avec les viandes et les sucs de cuisson à feu vif, mouiller ensuite (à l'eau froide) de sorte que l'ensemble soit recouvert un centimètre au dessus du volume des ingrédients. Démarrer la cuisson à feu vif et à découvert ; couvrir à la reprise de l'ébullition et baisser la flamme pour une cuisson à "feu moyen" d'une heure au moins (parfois un peu plus : cela dépend de la tendresse des carottes qu'il faut vérifier à la pointe du couteau).

Pendant ce temps, occupez-vous des pommes de terres qui seront, après épluchage et lavage, découpées en cubes grossiers (et pas trop petits : coupe "ragoût").

Déjà, les parfums se répandent ; il est temps d'ajouter les champignons et leur jus de trempage (éviter de le verser jusqu'au fond qui pourrait être légèrement terreux), les foies coupés en petits morceaux (ils vont "fondre"), les quartiers de pommes de terre et les olives. Après la reprise de l'ébullition, et tant que les pommes de terre ont encore un peu de tenue, on mélangera tous les ingrédients en "touillant" délicatement avec une cuillère en bois. On baissera ensuite le feu pour que les pommes de terres cuisent, et confisent en s'imprégnant doucement de tous ces arômes. La cuisson se démarre à couvert, puis on découvre pour faire réduire l'excédent de bouillon : c'est prêt quand la cuisine embaume et que les légumes n'offrent plus aucune résistance à la pointe du couteau...

Ce plat languedocien riche en saveurs mêlées saura convertir aux légumes les plus récalcitrants. Comme beaucoup de préparations, c'est encore meilleur le lendemain, quand tous les ingrédients ont élaboré en secret une mystérieuse alchimie... Si vous le préparez la veille, réservez toutefois la cuisson des pommes de terre pour le jour de dégustation...

Suggestion : enrichie en viandes et champignons, et très allégée en pommes de terre (on en met alors très peu, voire pas du tout), cette préparation est servie dans un grand vol-au-vent (à réaliser en pâte feuilletée ou à commander à son boulanger). La préparation doit garnir le vol-au-vent chaud au moment de servir, pour ne pas ramollir la pâte. Ce régal des yeux et des papilles est une spécialité Clermontaise (Clermont l'Hérault, bien sûr!).

Pour combler vos papilles, accompagnez le fricot d'escobilhes du "N°1 Rouge" du Domaine Bort, ou de "l'Astié" des vignerons de Pégairolles de l'Escalette, ou laissez-vous tenter par "De l'éternité" du Domaine Joseph Berthe, que vous trouverez sur le site de CEP D'OC, spécialiste des vins du Languedoc Roussillon.

Savourez le tout entre amis : les dernières rigueurs de l'hiver y trouveront un charme particulier...


Alors, à bientôt pour un nouveau "et pourquoi pas?"


mardi 22 février 2011

Nouveau Domaine sur Cep d'Oc

Domaine créé en 2009 - Coteaux Du Languedoc
Historique du Domaine:
L'histoire de nos vins est l'histoire d'une double revanche. D'abord celle d'une grande Région qui se spécialisa dans l'élaboration de vins simples à destination des bassins ouvriers du Nord. Ce midi rouge connaît à présent une mutation qualitative sans précédent qui rompt définitivement avec la production de masse.
Ensuite, celle qui consiste à refuser de se placer dans les canons de la hiérarchisation des vins français. C’est donc sans complexe que nous avons créé sur la base d'un bien de village un domaine qui s'affranchit et d'une part de l'histoire de sa région et d'autre part, de cette mauvaise habitude qui consiste à positionner les vins du Languedoc de manière secondaire.
Galets roulés et terres rouges, terres calcaires sur une géologie villafranchienne, notre vignoble d'une cinquantaine d'hectares partagés entre ces deux tènements  dessine les formes nouvelles que peuvent prendre les grands crus Sud de France.
Sans château mais avec un chai ultramoderne, sans héritage mais avec l'acquisition progressive de chacune de nos parcelles au cours d'une vie d’homme. Sans tradition ancestrale mais avec la ferme volonté d'innover, le domaine Bort écrit sa propre histoire. Nous n'avons qu’un souhait : « Que votre plaisir de déguster nos vins soit égal à la liberté qui nous anime ».